Enseignements
Intérêt des études d'égyptologie
La civilisation égyptienne a de tous temps exercé un attrait et une fascination qui ne sont plus à présenter. Qui n’a pas un rêvé, étant enfant, d’être capable de déchiffrer les hiéroglyphes ou de découvrir la tombe inviolée d’un pharaon ? Mais, outre les rêves d’enfants, l’égyptologie est une discipline en expansion, dont les progrès se font chaque jour plus significatifs. Entreprendre des études d’égyptologie, c’est embrasser à la fois le passé et l’avenir. C’est marcher dans les pas de grands savants tels que Champollion, Gardiner ou Capart, mais aussi dans ceux des hommes de l’ancienne civilisation pharaonique. L’avenir également car le développement des techniques et des connaissances permet un approfondissement continu de la discipline, aussi bien dans le domaine de la langue égyptienne que de l’archéologie et de l’histoire de l’art.
Depuis déjà quelques années, l’Université de Liège s’est érigée comme un pôle d’excellence en langue et en linguistique égyptiennes. Elle propose un enseignement en liaison avec la recherche, notamment en maîtrise, mobilisant les techniques informatiques de pointe. C’est ainsi que, depuis 2007, le service d’égyptologie développe un corpus informatisé annoté du néo-égyptien (Projet Ramses), unique par la qualité et la quantité des informations qu’il contient. L’égyptologie liégeoise est également partie prenante de nombreux réseaux internationaux qui la mettent en relation, comme promoteur ou comme partenaire, de nombreux projets d’envergure.
Grâce aux travaux de Michel Malaise et de quelques disciples, comme Pierre Koemoth et Richard Veymiers, le service d’égyptologie s’est également forgé une solide réputation dans les études isiaques, un champ de recherche dynamique centré sur la personnalité d’Isis et des membres de sa famille, à l’intérieur de l’Égypte et dans l’ensemble du bassin méditerranéen aux époques hellénistique et impériale. Outre ses nombreuses activités en la matière, menées au sein d’un vaste réseau international auquel participent surtout les Universités de Toulouse et Leyde, l’école liégeoise lui consacre un enseignement spécialisé dans le cadre du cours de Religion de l’Égypte ancienne.